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elodie.deceuninck

La semaine dernière déjà, m’a tenaillée cett

La semaine dernière déjà, m’a tenaillée cette dualité des sentiments. Celle qui ns fait vivre l’infiniment grand et l’infiniment petit en un instant. Qui rend nos problèmes immenses et minuscules à la fois. Qui ns laisse ce sentiment coupable qd l’horreur se déroule devant nos yeux et qu’une minute + tôt c’est la complexité de nos vies qui prenait tte la place.
J’ai pensé que je n’en savais pas assez sur le monde autour. Que parfois je fais volontairement l’autruche. Et je me suis demandé si ne pas vouloir savoir signifiait accepter.
Et depuis ma tête tourne sans pouvoir s’arrêter à la recherche d’une solution à un problème insoluble. Où se situe l’origine de la violence ? Et est-ce que notre aveuglement influence ces tempêtes ? Et j’ai besoin de comprendre. Au delà du jugement. J’ai besoin de comprendre à quel moment ça bascule. À quel moment la violence devient une réponse ? Et a-t-on un rôle à jouer ? Si oui. Lequel ? « La mémoire des morts a 2 visages : celui de l’homme tombé à terre et celui de l’homme qui l’a fait tomber. Autour vit le système qui a permis le crime. »
J’ai envie de croire à une paix possible. Un monde où chacun privilégie l’entraide au rejet. Où le beau anime les coeurs qui n’ont pas le tps d’être meurtris. Où l’égalité des chances est acquise. Alors je gratte, pour revenir à la racine. Pour me l’expliquer un peu, à défaut d’excuser ses conséquences.
Pcq je suis convaincue que condamner sans décortiquer ne ns fait pas avancer. C’est un chemin infini, au bout duquel il n’y aura pas forcément de réponse. Mais je n’ai trouvé que ça. Décoder. Valoriser les cœurs purs. Le courage. La gentillesse trop souvent moquée. Ceux qui font le choix du bien mm qd tt les invite au contraire. Essayer d’éviter les glissades. Tendre des mains.
Et ne jamais oublier que mm s’il est important de prendre soin de soi, il existe cette version de nous infiniment petite. Au dessus la Terre. Et qu’il est toujours judicieux de se tourner vers la lumière. Douceur sur vous en ce moment où rien ne tourne très rond. Et un peu d’espoir. Même si c’est naïf et plein d’illusion. Ça reste que la seule certitude, c’est que c’est ensemble qu’on s’en sortira.

#lifethoughts

Il y a quelques jours j’ai réécouté l’épis

Il y a quelques jours j’ai réécouté l’épisode du podcast Remède à la mélancolie avec Claire Marin. La première fois que j’ai entendu ses mots je me souviens avoir été bouleversée. Le podcast se résumait en une phrase « la vie c’est apprendre à perdre ». Tout un concept. Je ne connaissais pas encore Claire Marin. Depuis j’ai lu certains de ses livres. Ils parlent de rupture ou encore de la place qu’on occupe dans le monde, parfois parce qu’on l’a cherché. Parfois, sans en avoir conscience. Pas étonnant que ses mots m’aient happée, moi-même hantée par ces questionnements. Qui suis-je ? Où vais-je ? Et puis comment sommes-nous tous connectés ? L’un des remèdes de Claire Marin pour combattre la mélancolie, c’est d’être transportée par l’énergie de la musique. Le rythme qui emporte l’esprit. Je crois beaucoup en cette idée. De la plante qui pousse en écoutant Mozart au cœur qui s’apaise sous les battements réguliers d’une chanson, jamais très loin d’un son à chaque écrit. Et je réalise que je suis profondément convaincue de cette inter-dépendance. Que chaque grain de sable possède un rôle tout aussi important que ses voisins dans la construction de la dune. Et qu’on l’oublie trop souvent dans cette société hiérarchisée.
Alors je vous encourage ce soir, avant de vous endormir à penser à toutes ces choses insignifiantes ou non qui ont dessiné votre quotidien. Les rencontres. Les sourires. Les cafés. Les oui prononcés. Les initiatives prises. Les non qui vous ont sauvé.e. Les repas qui soudent. Les échecs qui propulsent. Les encouragements qui permettent de se dépasser. Et vous verrez que la vie n’est pas une succession de choses qui n’ont pas de sens, mais une longue et belle route qui permet, parfois, de se connecter à soi grâce aux autres.
🫶🏼
Image : ma belle @_a.d.w dans l’un de ses plus beaux rôles 🤍
Musique : Masaai - Hans Johnson

#maternity #mothermuse #photography #blackandwhite #lifethoughts #interdependent #aboutlife

Il y a qq jours, au crépuscule le plus sombre. A

Il y a qq jours, au crépuscule le plus sombre. A l’heure où le soleil a déjà tiré sa révérence mais durant laquelle les yeux discernent encore. Mon regard s’est arrêté sur le vol reconnaissable des oies sauvages. Le ciel était incroyable. D’un bleu profond à couper le souffle, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que c’était la fin de l’été. Que les oies l’emportaient avec elles.
Il me semble qu’hier on sautait à pieds joints ds le mois de septembre et pourtant ça y est, il est déjà presque fini. Les jours raccourcis nous offrent des nuits + longues et la fraicheur reprend petit à petit ses droits.  Vous aussi, petit.e vous imaginiez les contrées sauvages que les oies allaient retrouver ? (Pensée pour l’Envolée sauvage qui a sans doute participé à ces mythes d’enfant) Bientôt il sera l’heure de sortir les caisses de pulls et nos corps et nos sens entreront dans une hibernation que le printemps éteindra, d’ici qqs mois.
La lumière se fera plus rare, mais elle nous délectera de ses rayons, parfois. Et le soleil rasant de l’hiver compensera les heures sombres par sa beauté inégalable.
Il y a qq jours, au crépuscule le plus sombre, à l’heure où le soleil a déjà tiré sa révérence mais durant laquelle les yeux discernent encore, j’ai été happée par la nostalgie. Alors ça y est, été, comme un amour de vacances, tu es déjà presque parti ?
On rangera les barbecues, les sandales, les shorts et les maillots. On sortira les plaids, les bougies, le thé et les pyjamas en pilou.  Il y a qq jours, au crépuscule le plus sombre, à l’heure où le soleil a déjà tiré sa révérence mais durant laquelle les yeux discernent encore, j’ai songé à la magie des recommencements. A la beauté du geste des oies sauvages qui partent chercher encore un peu de soleil et de chaleur. Et j’ai pensé qu’il ne tenait qu’à nous de faire comme elles, de perpétuer l’été en plein coeur de l’hiver.
P-e sans aile ou sans boussole. Mais la chaleur réside en une multitude de choses, pas vrai ?
Alors on y va, on se partage tt ce qui nous fait du bien pendant l’hiver pr que cette année, il soit - froid ?
A l’hiver approchant et à tte cette chaleur humaine que je vs souhaite vaste.

#summerend #lifethoughts

A la moitié de cette journée de logistique trava

A la moitié de cette journée de logistique travaux et boulot mélangés, je réalise que la fille d’il y a un an n’est plus. Que celle qui paniquait à la vue de l’imprévu et qui voulait tt contrôler a bcp appris. Je ne dis pas qu’il n’existe pas de jour meilleur. Que parfois la fatigue ne prend pas le dessus sur la bonne humeur et que l’électrocardiogramme est tjr plat. Je vois juste que la capacité à prendre de la distance pr se rappeler l’essentiel a grandi. C’est sans doute le cas chaque fois que quiconque traverse une période plus intense. On trébuche, on apprend. On se relève et on soulève un peu + les pieds la fois d’après. Je suis bluffée par la faculté de l’humain à s’adapter qd il n’a pas le choix, à se découvrir des forces insoupçonnées qd on le pousse dans ses retranchements. Ça touche au sublime. Comme le Gingko Biloba bourgeonnant sur les terres brûlées d’Hiroshima. Ouvrir les yeux sur le chemin parcouru.
Et ttes ces petites épreuves du quotidien, et surtout ttes les remontées, c’est ce que j’appelle « Les histoires à raconter ». Celles qui s’étofferont. Qui s’exagèreront au fil du temps parce que trop racontées (ou parce qu’on a une légère tendance à l’exagération tt court 🙃). Qui se déclameront en rigolant. Qui humidifieront les yeux pcq ts leurs protagonistes ne seront plus toujours là. Celles qu’on transmettra à d’autres. Comme on détient des bribes de vie de nos ancêtres. Elles deviendront des mythes ou des légendes. Et elles ne mourront jamais. Ce soir j’irai me coucher en me répétant que tant qu’on a la santé, tt va. Que les épreuves existent mais que la chose la + importante, c’est de savoir à côté de qui on les traverse. Qu’il n’y a pas de problèmes, juste des solutions 🫶🏼. Parfois, il y a juste bcp de temps et de fatigue entre les deux, et c’est ok de baisser un peu les bras si on finit par les remonter, conquérant.e.
Et puis surtout, on rigolera un bon coup de toutes ces choses sans gravité, car l’humour ça sauve de tout. (C’est pour ça d’ailleurs que j’ai épousé un mec marrant @pierrescheu 🫶🏼)

À nos petits tracas, et à ttes ces histoires à raconter.
Force et cœur sur vous si vous êtes en plein dedans.
#photography #lifethoughts

* Surprise inside * 367 jours depuis qu’on a cho

* Surprise inside * 367 jours depuis qu’on a choisi de concrétiser un peu plus cette vie à deux. Quarante deux visites. Des désillusions. Imaginer la suite. Un énorme coup de cœur. Des mois de travaux. De la poussière, un peu. De l’amour beaucoup. Alors on a décidé qu’on ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Hier sonnait le début d’une nouvelle histoire qu’on n’a pas fini de raconter. 367 jours et l’envie que rien ne s’arrête jamais 🫶🏼. Ça valait bien un réel, avec des photos inédites dedans. Et puis toutes mes bonnes ondes pour que vos rêves se réalisent tout autant.

#homesweethome #tobuildahome #oneyeartogether #oneyeartoremember #rememberlastyear #aboutus

Je crois que dans la vie, on peut naître plusieur

Je crois que dans la vie, on peut naître plusieurs fois. Muer. Tel le serpent qui devient l’autre version de lui-même, quelque chose subsiste de nous tant que demeure une partie modifiée. On reste nous, avec ce petit quelque chose de différent.
En ce mois d’août, pour moi, ce changement se marque comme une évidence. Un an depuis la plus grosse folie de nos vies, ce nid que je vois évoluer chaque semaine depuis. Le bonheur qu’elle aura apporté dans notre quotidien, au delà de la fatigue et du stress. Le bonheur surtout. La fin d’un projet pro (au revoir @atelierpreface) mais la promesse d’un nouveau départ en gardant l’essentiel, notre précieuse amitié. Ma Del, @soadestudio , on a réussi là où plein d’autres ont échoué et je suis si fière de nous 🫶🏼. On peut mener différents combats dans la vie. Le mien sera toujours de préserver le lien. Avant tout.
Ce matin, la liste des possibles s’allonge et germent en moi des envies nouvelles, surtout celle de mettre l’humain et l’émotion au centre. Encore davantage. Et puis surtout, de lier tout ce qui m’a amenée ici aujourd’hui. La photographie, toujours, l’extension de mon âme. L’identité visuelle, pour vous aider dès les prémices de vos projets. Le conseil, parce qu’on peut parfois se sentir perdu.e au milieu de toutes ces images. Et que ce que j’aime par dessus tout, c’est jongler avec elles. J’ai envie de partager ces parties de moi. La nostalgique. L’idéaliste. La passionnée. J’ai plein d’idées dans la tête et parfois trop peu de temps pour les réaliser. Mais la promesse faite en ce début d’histoire, c’est de m’écouter et tout faire pour ne laisser éclore aucun regret. Je crois qu’on peut naître plusieurs fois. Chaque fin d’histoire peut en réalité être l’aube du reste de nos vies. À toutes ces fins et ces nouveaux départs 💫.

Et cette séance photo suspendue avec la jolie Mathilde qui m’a donné envie d’immortaliser la grossesse autrement 🤍

#photooftheday #blackandwhite #pregnantstyle #minimalstyle #lifethoughts #newbeginnings

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